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Pàgina:La papallona (1902).djvu/225

De Viquitexts
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iii
 

sang sous la peau, madame Fine surtout, qui doit être superbe de vérité.

Maintenant, est-il besoin de vous dire que je n'aime guère le drame de la fin? La scène où Toinette tombe au milieu du convoi d'un enfant, croit que c'est le convoi du sien, et se jette sur la bière, m'a semblé d'un pathétique bien gros. Et quelle complaisance du hasard, dans le dénouement, Louis se méprenant, suivant sur le trottoir une femme, la charitable madame Grâce, et arrivant au chevet de Toinette, de sa victime mourante, pour que la dernière page soit ainsi une leçon morale! Je n'insiste pas d'ailleurs, je désire simplement tirer de l'ensemble du livre, des défauts comme des qualités, l'originalité très réelle de Narcis Oller.

J'ai lu, et vous avez écrit vous-même, je crois, qu'il dérivait de nous autres, naturalistes français. Oui, pour le cadre peut-être, pour la coupe des scènes, pour la façon de poser les personnages dans un milieu. Mais non, mille fois non, pour l'âme même des œuvres, pour la conception de la vie. Nous sommes des positivistes et des déterministes, du moins nous prétendons ne tenter sur l'homme que des expériences; et lui, avant tout, il est un conteur qui s'émeut de son récit, qui va